dimanche 22 février 2009

Notre ami le squatter

Des amis m'avaient prévenue mais j'étais dubitative : "des squatters dans les maisons inhabitées ! Mais quelle bande de parano intoxiqués par les nouvelles alarmistes de la Grande Messe de 20 heures".

Et bien il n'a pas fallu longtemps pour leur donner raison : à peine un mois après la signature de la vente, on se retrouve un dimanche, nez à nez avec un jeune homme qui avait passé la nuit dans notre salon !

D'abord, on a vu son squat, là, dans un coin du salon : notre vieux matelas, des draps sales prévus pour protéger le chantier, la télé (un des nombreux souvenirs laissés par l'ancien propriétaire à la cave), une casquette et un trousseau de clés. Quelqu'un avait passé la nuit ici, chez nous !

Encore là à notre arrivée ?
Je vous remets dans le contexte : nous pensons qu'il a pris la poudre d'escampette et a fui "par les derrières". Mais, quand même, mon homme fait le tour de la maison. "Pour être sûr". Il a une intuition et regarde dans le placard le plus pourri de la cave. Et là il se retrouve nez à nez avec notre ami "squatter" !!

Qui est le plus effrayé ? Les deux, mon Capitaine !
Quand d'autres auraient tapé dans le tas, mon homme a joué la carte de la diplomatie (c'est pour ça que je l'aime). Quelques minutes plus tard, il rejoint toute la famille dans le jardin et lance avec un grand sourire : "voilà, notre ami squatter". Stupeur générale, gêne, sourires effrayés, voilà.
On lui a donné quelques morceaux de gâteau, il nous a raconté son histoire (vrai ou pas) et il est parti.

Depuis, on a sécurisé les accès à la maison et à chaque fois qu'on arrive, on a une petite pensée pour lui.
Si un jour tu me lis l'ami, bon vent !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire